Assister au défilé du 14 juillet en étant bien placé, c’est-à-dire :
1. Sans être noyé dans la foule avec, devant soi, comme par hasard, l’imparable grande perche qui vous fait une fois sur trois fulminer au cinéma, celle-ci ayant eu la lumineuse idée de s’implanter devant votre piteux mètre soixante-dix, ou, à défaut d’humain, un arbre au tronc plutôt gracile, donc peu propice aux enlacements revigorants, mais tout de même : un coup de Photoshop pourrait difficilement l’ôter manu-militari de la tourelle d’un char ;
2. En ayant le Théâtre Marigny dans le dos plutôt que le petit Palais, tout risque de contre-jour étant alors évacué ;
3. En ayant un angle de vision non seulement libre de tout obstacle, mais encore suffisamment large pour englober une unité complète, du porte-drapeau au dernier troufion ;
relève d’un véritable parcours du combattant lorsqu’on est dépourvu de la moindre accréditation, du moindre document estampillé offrant à son propriétaire un avantage ignoré du spectateur lambda, lequel ne peut, le malheureux, que se fier à sa bonne étoile pour profiter du spectacle. La mienne brilla ce jour-là d’un éclat particulier. Récit.
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